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La méthode Ishikawa apporte à la gestion de projet un outil performant de gestion des risques. Basée sur le diagramme d’Ishikawa, encore appelé diagramme de cause à effet, elle permet de proposer aux membres d’une équipe projet une vision commune et structurée des causes possibles d’une situation.

Le diagramme de la méthode Ishikawa

Aussi appelé diagramme de causes et d’effets, diagramme en arrêtes de poisson ou encore diagramme 5M, cet outil inventé par Kaoru Ishikawa, ingénieur japonais, a pour objectif de permettre l’analyse des causes pouvant amener à une situation donnée. Il est donc particulièrement adapté à la gestion des risques.

Différentes catégories de causes sont définies par la méthode Ishikawa, et pour faciliter leur mémorisation, leurs noms commencent tous par un «M»:

Machines : Cette catégorie intègre tout le matériel nécessaire pour mener à bien le projet, qu’il s’agisse de locaux, de matériel informatique ou encore d’outillages.

Matières
: l’ensemble des consommables nécessaires au projet, comme les matières premières, l’eau, l’électricité, le papier…

Milieu : il s’agit là de l’environnement dans lequel évoluent les membres de l’équipe projet. On peut notamment y trouver les conditions de travail, l’espace de travail, l’organisation des locaux, les parkings…

Méthodes : regroupe l’ensemble des procédures et des processus existants…

Main d’œuvre : l’intégralité du personnel intervenant sur le projet, en interne ou en externe.

La constitution de ce diagramme doit permettre de mettre en lumière toutes les causes possibles d’un problème donné. A partir de cet « inventaire », il est possible de décider et de planifier différentes actions ayant pour objectif d’éliminer chacune des causes, et par là-même de sécuriser le déroulement du projet.

La construction du diagramme d’Ishikawa

Afin de bien construire le diagramme, il faut commencer par définir l’effet recherché (amélioration de la qualité du code pour un projet informatique par exemple) et/ou le problème à résoudre (le manque de fiabilité de l’application développée). Pour commencer le diagramme, il faut inscrire l’effet identifié à droite et tracer une flèche allant de la gauche vers la droite.

Il faut maintenant déterminer une liste la plus exhaustive possible de toutes les causes potentielles. Idéalement, il faut impliquer tous les membres de l’équipe projet dans cette réflexion de façon à améliorer la détection des différentes causes.

La troisième étape consiste naturellement à répartir l’ensemble de ces causes dans les différentes catégories énumérées auparavant. Les causes peuvent être détaillées en sous-causes de façon à avoir une analyse la plus fine possible et ainsi déterminer la cause la plus probable pour se concentrer dessus et éliminer les causes moins probables, dont l’élimination n’apportera pas nécessairement un bénéfice proportionnel au temps passé.

L’utilisation du diagramme ishikawa dans la gestion de projet

A partir de la liste des causes, il faut maintenant construire un plan d’actions visant à résoudre chacun des problèmes. Les causes ainsi parfaitement identifiées, il sera plus aisé de déterminer les mesures à mettre en place pour éliminer ces problèmes, d’évaluer leur coût (matériel, temps passé, ressources consommées…) ainsi que leur efficacité. La méthode Ishikawa est donc comme nous venons de le montrer parfaitement adaptée à la gestion des risques inhérents à un projet.

=> Les tableaux collaboratifs Nutcache sont parfaits pour mettre en place la méthode ishikawa.