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Il n’existe pas une façon unique de gérer ses équipes au sein d’une entreprise. On ne peut pas dire qu’une manière de faire est particulièrement supérieure aux autres. En revanche, un bon gestionnaire doit être en mesure de modifier sa façon de faire en fonction des besoins, du contexte et des personnes auxquelles il s’adresse. Nous allons ici présenter huit exemples parmi les styles de leadership existants.

1- Le style directif

Il faut parfois une main ferme pour prendre des décisions rapidement, notamment en cas de situation de crise ou d’urgence à gérer. Ces situations sont généralement source de stress pour les équipes, qui ont alors besoin d’une forte présence de leur leader pour prendre les décisions importantes.

2- Le style délégatif

C’est le contraire du style directif. Les décisions sont confiées aux équipes compétentes, dans lesquelles le leader place sa confiance, et celles-ci décident s’il doit intervenir et quand. Ce style est particulièrement productif lorsque la situation et les tâches sont très bien définies et qu’aucun risque particulier n’est identifié.

3- Le style participatif

Il s’agit de partager les décisions entre le manager et les équipes. Chacun prend le temps de s’approprier la situation, et des échanges entre le leader et les membres des équipes permettent d’arriver à un consensus.

4- Le style consultatif

Si le leader prend les décisions et a le dernier mot, rien ne l’empêche, bien au contraire, d’aller consulter ses équipes sur le terrain, de collecter les différentes idées de chacun, pour ensuite procéder à un arbitrage et mettre en œuvre les meilleures. Ce style de leadership est particulièrement adapté à un management de haut niveau.

5- Le style négociateur

Il s’agit dans ce cas non pas d’imposer une décision qui pourrait sembler arbitraire mais de négocier avec ses équipes afin d’atteindre l’objectif initial. Il peut être nécessaire de fournir des compensations afin d’obtenir ce que l’on veut. Parmi tous les styles de leadership, celui-ci est sans doute l’un des plus risqués si les marges de négociation sont faibles.

6- Le style autoritaire

Le leader décide seul des objectifs à atteindre et fait en sorte que sa vision des choses soit partagées par ses équipes. En revanche, chacun est libre des moyens à mettre en œuvre pour parvenir au résultat attendu.

7- Le style rassembleur

Le leader crée des liens avec les membres de son équipe. L’objectif est de créer une certaine harmonie au sein du groupe, gage d’une efficacité accrue.

8- Le style « coach »

Dans ce style de gestion des équipes, le développement personnel de chaque membre est mis en avant. L’objectif est le développement des compétences de chacun, qu’elles soient techniques ou humaines, afin que les membres de l’équipe s’épanouissent dans leur travail et dans leur relation avec les autres. C’est une bonne façon d’aller de l’avant ensemble et de motiver ses troupes, et par conséquent d’obtenir de meilleurs résultats.

Les styles de leadership selon Hersey et Blanchard

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Pour conclure

Aucun des styles cités ci-dessus n’est auto-suffisant. Les styles de leadership doivent être combinés afin d’obtenir les meilleurs résultats possibles en fonction du contexte et des besoins notamment en termes d’objectifs, de relations humaines.

La bonne application d’un style au bon moment peut faire des miracles, débloquer une situation de conflit, faire avancer plus rapidement un projet ou tout simplement participer au bien-être des membres de l’équipe du manager.

En revanche, l’utilisation du mauvais style au mauvais moment, être autoritaire alors que l’équipe recherche plutôt un négociateur par exemple, peut déboucher sur un conflit et un blocage et être totalement contre-productif.

Un bon manager saura donc jongler entre les styles de leadership afin de trouver celui qui l’aidera à atteindre son but au bon moment.

 

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