2 minutes

Dans un projet géré grâce à une méthode agile, déterminer la priorité des tâches à réaliser par les équipes de développement est une activité qui peut devenir particulièrement complexe. La méthode MOSCOW est un outil précieux permettant de prioriser les tâches d’un projet en fonction de leur criticité.

MOSCOW, un acronyme ?

MOSCOW est effectivement un acronyme destiné à fournir un moyen mnémotechnique de retenir les concepts fondateurs de cette méthode, les catégories de priorisation.

« M » : signifie « Must have ». Cela désigne ce qui est indispensable. Si une tâche appartenant à cette catégorie n’est pas réalisée et livrée à l’issue de l’itération courante, cette dernière sera considérée comme un échec.

« S » : signifie « Should have ». Cette catégorie regroupe les tâches importantes pour lesquelles il existe une solution de contournement si elles devaient être livrées dans une itération suivante. Les tâches appartenant à cette catégorie seront traitées une fois que celles « Must have » seront terminées et s’il reste du temps.

« C » : signifie « Could have ». Ces tâches seront traitées à partir du moment où les autres tâches importantes n’en sont pas affectées. Leur réalisation dépendra donc s’il reste du temps et que les tâches des deux premières catégories ont toutes été terminées.

« W » : signifie « Won’t have ».Toutes les tâches classées dans cette catégorie ne seront pas livrées dans l’itération courante mais dans une prochaine.

Nous savons donc ce que signifient les lettres « M », « S », « C » et « W ». Mais à quoi correspondent les « O » de l’acronyme ? A rien en fait. Les «O» ont simplement été ajoutés afin de rendre l’acronyme plus facilement lisible et mémorisable.

Une méthode priorisation des tâches de plus ?

Les trois premières catégories sont très similaires à celles que l’on peut trouver dans d’autres méthodes de priorisation des tâches. Alors, la méthode MOSCOW est-elle seulement une méthode de plus ?

Ce qui la distingue des autres, c’est la quatrième catégorie, « Won’t have ». Il est habituel de faire la liste de toutes les fonctionnalités indispensables ou souhaitables. Il est beaucoup moins courant de répertorier les fonctionnalités que l’on ne souhaite pas intégrer. Réfléchir de cette façon permet d’aborder le projet sous une perspective différente, et permet ainsi d’obtenir une liste de tâches et d’exigences beaucoup plus ciblée qu’avec une méthode plus classique.

D’autre part, la façon de nommer les différentes catégories de la méthode MOSCOW est beaucoup plus parlante.

Comment utiliser la méthode MOSCOW ?

Une fois la liste des tâches définie, elles seront réparties dans les quatre catégories de la méthode MOSCOW, pour l’itération courante. La priorisation se fait sur une itération, par sur l’intégralité du projet. A chaque itération, la répartition des tâches est redéfinie. Les tâches présentant des risques doivent être classées dans les « Must have » afin d’être surveillées de près.

 

Grâce à la méthode MOSCOW, il est possible de conserver une bonne visibilité non seulement des tâches en cours de réalisation dans l’itération, mais également sur les actions à mener à plus long terme.

=> Nutcache est l’outil idéal pour mettre en place la méthode MOSCOW pour votre projet